Ma copine Lola (je connais des gens que vous ne connaissez pas) dessine roooo bien.

Je lui ai demandé un petit dessin que je pourrais mettre sur mon blog, avec un lien vers le sien, comme ça,  ça serait cool.

Alors voilà son petit cadeau :

Pas mal hein...
...
...

Je tiens à préciser que je ne parle pas de crottes de chien toute la journée et que je suis un puit sans fond de richesses littéraires qui ne demande qu'à éclore de mon imagination foudroyante (tu n'es pas d'accord, sors)...
...
mais bon...
Si je le prenais mal, je ne l'aurais pas mis hein...
Alors sur ce, je vous conseille vivement d'aller faire un tour sur sa planète, ça vaut le détour (lien à gauche...l'autre gauche)

@ plouch'

ps : mon chaton est noir !

Ce midi, comme tous les midis (comme ma vie est palpitante !), ma collègue Grincheuse et moi même sommes rentrées chez nous pour déjeuner.
Pendant divers échanges paroliers relatant des vacances que nous n'avons pas et de ce que nous allions nous apprêter à manger (ma vie est décidément trés palpitante), nous slalomons comme nous pouvons entre des amas de MERDES DE CHIEN artistiquement réparties ça et là sur les trottoirs...puis nous nous quittons sur un "Bon appétit" courtois...

C'est la qu'est le malaise...comment pouvons nous nous souhaiter  un bon appétit aprés avoir voguer sur de la merde de toutes les couleurs pendant 1 quart d'heure ?

Oui je sais, c'est un peu dégueu, mais c'est l'idée...moi, j'en ai marre des crottes de chien, ça pue et c'est un manque de respect...c'est dégueulasse, c'est comme si NOUS on chiait dans la rue...

Alors je rentre chez moi, et sur qui je tombe-t-il pas ? Le chaton, qui se dandine genre "ouh la la, que la vie est dure pour un petit chat qui pionce toute la journée"...et ce même chaton fainéant a rempli sa litière généreusement...d'habitude, ça ne me fait rien, mais là je suis en over dose de caca (pittoresque tout ça...).

Je jette un regard noir au chaton et je lui hurle :
"PUTAIN MAIS MERDE TU VAS PAS T'Y METTRE NON PLUS HEIN ?!"...
Il me répond tranquillement "Ouais mais attend oh, faut bien que je fasse ça quelque part, et je peux pas me retenir non plus oh"...
je lui répond que de toute façon c'est qu'un chat pourri orphelin et qui serait mort à l'heure qu'il est si je l'avais pas récupéré (mwah ah ah)...
il me répond qu'il voit pas le rapport...

Certes...

Bah n'empêche que j'ai pas mangé ce midi et que j'ai regardé Gad Elmaleh...

Voilà

De façon générale, je crois que quand on est une fille, plus le temps passe, plus nos centres d'intérêts s'amenuisent...

Je ne parle pas en connaissance de cause, mais en tant que simple observatrice...tu comprendras mieux quand je t'aurai raconté ma petite anecdote (mets toi à l'aise, prend des chips) :

Tout commence il y a 1 ou 2 mois. Je passe un week end à la maison-mère en compagnie de papa, maman, et du poulailler (mes soeurs). J'adore ces week end là, c'est trés ressourcant : le samedi soir, glandouille générale tous enfoncés dans le canap' devant un film (choisi par mon père, mais à quoi bon, il va dormir et se réveiller miraculeusement au générique de fin).

Oui mais NON ! Ce week end là, je n'aurai pas le droit à la végétation légumesque habituelle ! POURQUOI, vous indignez-vous (ou pas) ?

Papa - Et bien parce que les gens du quartier ont organisé un bowling entre adultes, et si on n'y va pas, on va passer pour des ermites mal polis.

Certes. Je peux tout à fait comprendre. C'est idiot, mais tant pis, je passerai une soirée basse-cour avec le poulailler, (tout aussi sympa, mais plus bruyant).

Papa - Non, c'est pas possible.
Moi - Oh la la pourquoi donc oh la oh oh ?
Papa - Bin, tu sais bien...ta mère, le bowling, c'est pas trop son truc, et puis...bah elle ne peut plus supporter Voisine 3, et donc...
Moi - dooooonc ? ...
Papa - tu viens avec moi
Moi - ...
Papa - Oh t'inquiètes pas, tu verras c'est pas si terrible, en plus on va manger au resto avant...
Moi - ...
Maman (la fourbe) - *ton mielleux* - Mais ouiiii ma chériiiie, et puis tu sais bien que tu es meilleure que moi au bowling en pluuuus !!
Moi - ...
Papa - les filles réveillez votre soeur s'il vous plaît...

Voila comment je me suis retrouvée un samedi soir attablée au milieu des mamans du quartier...oui parce que dans ce genre de dîner, les hommes sont d'un côté et les femmes de l'autre...au début je ne comprenais pas trop pourquoi...mais ce fut plus clair au bout d'un quart d'heure...

Voisine 1 - Vous savez c'qu'ils m'ont fait les gosses hier ?
Voisine 2 3 4 en choeur - Non oh la la oh oh dis nous dis nous oh la la la roh oh !!!
(Longue conversation sur les dernières prouesses des gamins du quartier)
Voisine 3 - Votre mari, il ronfle aussi devant la télé ?
Voisine 1 2 4 en choeur - Roooh bah pff oh la la oui ...
(Trés longue conversation sur les maris, leur façon de dormir, de ronfler, de parler en dormant...)
Voisine 2 - Et vos beaux parents ? Ca va ? Moi j'peux plus les supporter !!
bla bla blaaaaa

Ainsi se déroula le repas. Pour résumer, les sujets de conversation des Voisines furent :
- les enfants
- les maris
- les beaux parents
- les accouchements
- les kilos

Le tout saupoudré d'une hypocrisie purement fine et perverse dont le but est de faire semblant de s'intéresser à ce que les autres disent, tout en cherchant à se valoriser un maximum ( plus grossièrement : "mon mari et mes enfants sont plus beaux que les tiens").

Le top du top fut atteint lorsqu'elles ont abordé le thème de l'accouchement :

Voisine 1 - J'en ai chiéééééé !!! Un moment, aprés le travail, la sage femme a appuyé un bon coup sur mon ventre et là y'a un truc bizarre et visqueux qu'est sorti....
Voisine 2 3 4 - oooooh c'est vraaaiiii ??? attends mais moi aussi bla bla ...

Bon appétit bien sûr...

Et quand j'écoutais un peu la conversation des maris, je fus surprise. Je m'attendais à entendre parler foot et voiture (Voisines : "oh tu seras mieux avec nous va, ils parlent que de foot et de voitures ! Nous on va parler de trucs fuuuns !!!"), et bin en fait non ...
Les mecs font des blagues, rigolent, se tapent dans le dos, ne cherchent pas à prouver quoi que ce soit... en fait, ils sont beaucoup moins prise de tête...et ça doit être pour ça qu'ils se mettent entre eux à table...pour éviter de devoir subir des conversations interminables sur la nouvelle couleur de la nappe de la cuisine, et  pour ne pas être forcés de défendre les points de vue de leurs femmes respectives pour les aider dans leur concours de "qui sera la meilleure maman/épouse/cuisinière".

Au milieu de tout ça, j'étais vraiment perplexe...devais-je en vouloir à ma mère pour me faire subir ça, ou au contraire devais-je la comprendre dans son désir d'échapper à ce genre de soirée plutôt réductrice ? J'ai opté pour la dernière solution...avec beaucoup de fierté par rapport à ma maman qui n'en est pas réduite à concourrir ou à parler d'accouchement à table....Mais non sans appréhension par rapport à l'avenir....est ce que je vais moi aussi finir comme ça ? La moitié de ces voisines veut se faire lipposucer, alors qu'elles sont assez jolies...On dirait qu'elles ont tout perdu et qu'il ne leur reste que leur mari et leurs enfants pour se sentir valorisées...

J'arrête là parce que ça devient long, et que ça me fait flipper de trop y réfléchir...N'empêche que les mecs, c'est VACHEMENT moins prise de tête !!!

Ce titre est un cri de rage.

Pourquoi un tel cri de rage en cette belle journée d'été me demanderez-vous (ou pas) ?

Et bien pour une chose insupportable, orripillante (orthographe à vérifier), ultra-frustrante...et qui malheureusement m'arrive trop souvent...

Ce matin, (beaucoup trop) tôt, je sors de chez moi pour aller bosser.

Commence alors le transplan spirituel habituel du matin au cours duquel je tente de me persuader que "j'aime le TRAVAIL. Sans le TRAVAIL, je ne serais rien"...vu que l'efficacité du procédé est limité, j'encourage ma motivation en écoutant mon Mp3 tout en marchant d'un pas alerte...

La musique commence, je la fous à FOND, je me sens un peu mieux  parce que j'aime la musique, et donc indirectement ça me motive pour le travail (oui, je sais, je suis intelligente dans mon approche physio-stratégique de la chose)

ET LÀ,  la phrase bien frustrante qui donne envie de déraciner un arbre : "NO BATTERY"

...

non

...

pas ça

...

Je déteste cette situation de désespoir où on est prêt à tout pour avoir un peu de surplus d'énergie (souffler sur la pile en sachant pertinamment que ça changera rien, baisser un peu le son pour économiser, prier...)

Voilà ça me fout de mauvais poil pour la journée, sans compter qu'il va falloir que je pique des fournitures de bureau j'achète des piles...

Bordel de M**** sa mère la P***....

Citation du jour (aaaabsoluuument pas pour pallier à mon manque latent d'inspiration pour pondre un brillantissime article aujourd'hui) (spécial clin d'oeil au maître des citations, qui se reconnaîtra...ou pas...bref) :

"C'est toujours aprés s'être coupé les ongles qu'on en a soudain besoin"

A méd-hi-ter

Bisou les rognures